L'agneau du Québec
Depuis plusieurs années maintenant, la notion de l’agneau du Kamouraska s’est inscrite comme une référence dans le monde de l’agroalimentaire. En 2003, Philippe Mollé, une sommité culinaire, en parlait dans Le Devoir.
« L’agneau de Kamouraska apparaîtra pour certains comme un renouveau gastronomique ou un pas de plus dans l’évolution alimentaire du Québec. Déjà, pour certaines personnes qui viennent de l’extérieur de la province, nos fromages, nos cidres de glace et notre agneau sont parmi les produits dont le Québec peut s’enorgueillir. »
À la Boucherie Lorrain, une référence montréalaise, on donne même une recette de carré d’agneau où l’on spécifie Kamouraska de préférence. Sur le Web, on trouve de multiples recettes qui précisent l’origine de l’agneau.
Il y a plusieurs années l’appellation développée autour de l’agneau du Québec aura su prendre une grande part de la visibilité. Il demeure néanmoins cette référence de qualité bien vivante qui est associée aux produits issus du territoire kamouraskois.
L’habitude de consommation de la viande ovine est en accélération au Québec, c’est un moment à saisir pour tous les producteur·trice·s.
« La situation est si favorable, en fait, que l’on va jusqu’à craindre une pénurie. D’autant plus que le Québec, avec ses 200 000 agneaux par année, ne produit que la moitié de ce qui est consommé ici. En Nouvelle-Zélande, le volume de production est 30 fois supérieur. »
Tout semble aligné pour les producteur·trice·s québécois·e·s, il reste à bien jouer les cartes qu’ils·elles ont en main et à garder la clientèle informée et intéressée.
L'agneau du Kamouraska demeure un incontournable et un gage de qualité pour tous les gourmand·e·s québécois·e·s.